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Feuilles au vent...

lyseron

Je reviens de loin, mais je ne vous oublie pas....
Membre du personnel
#1

Hors concours (sizains)




Feuilles au vent...


Souffle, souffle vent d'Octobre sur les arbres,
J'entends leurs pleurs, leur sombre désespoir,
Arrache leur somptueuse parure !

Oh ! cruelle sentence est ta froidure.
Tu peux agiter ton triste encensoir,

L'astre allumera de beaux candélabres...


Feuilles déclinez mille feux d'Automne,
Élevez-vous en l'éther rafraichit,
Valsez une dernière fois sur terre
Avant de partir en éclats de verre.
Rires multicolores infinis,
Accompagnez ce deuil en couronne...


C'est une ronde folle de messages,
L'ultime prière des vivants au ciel...
Celle de retrouver les ramures vertes
Sur ces géants noircis aux corps inertes.
C'est la symphonie, l'extra-sensoriel
Offrant ses notes d'or aux paysages...


L'homme s'enivre jusqu'au fond de l'âme,
C'est l'Automne qui miroite en ses yeux.
Envahi d'une joie teintée d'amertume,
Il sent battre le marteau sur l'enclume
De son cœur...Regard tourné vers les cieux,
Remercie les feuilles échouées sur le macadam...



( illustration de Naposcar )
 
Dernière édition:

kinkin

Maître Poète
#2
Ton écrit aussi beau qu'une pluie de feuilles rouges orangées virevoltantes sous l' effet du vent bonne journée amicalement Coconat
 

janu

Maître Poète
#6
Résolue la grosse difficulté de faire concorder les rimes dans un sizain
et le ressenti à cette lecture me fait m'extasier pour ce moment de plaisir
Je salue la grande poétesse
Meilleures amitiés
 

chahuant

Maître Poète
#12

Hors concours (sizains)




Feuilles au vent...


Souffle, souffle vent d'Octobre sur les arbres,
J'entends leurs pleurs, leur sombre désespoir,
Arrache leur somptueuse parure !

Oh ! cruelle sentence est ta froidure.
Tu peux agiter ton triste encensoir,

L'astre allumera de beaux candélabres...


Feuilles déclinez mille feux d'Automne,
Élevez-vous en l'éther rafraichit,
Valsez une dernière fois sur terre
Avant de partir en éclats de verre.
Rires multicolores infinis,
Accompagnez ce deuil en couronne...


C'est une ronde folle de messages,
L'ultime prière des vivants au ciel...
Celle de retrouver les ramures vertes
Sur ces géants noircis aux corps inertes.
C'est la symphonie, l'extra-sensoriel
Offrant ses notes d'or aux paysages...


L'homme s'enivre jusqu'au fond de l'âme,
C'est l'Automne qui miroite en ses yeux.
Envahi d'une joie teintée d'amertume,
Il sent battre le marteau sur l'enclume
De son cœur...Regard tourné vers les cieux,
Remercie les feuilles échouées sur le macadam...



( illustration de Naposcar )


Magnifique une lecture de deux poèmes fondus en un seul, trop forte !
Biz z z z z